vendredi 14 juin
Création(s) ManiFeste(s)
Cité de la musique - salle des concerts
- Concerts
Lors de sa période parisienne (1981-1993), la musique de Magnus Lindberg (né en 1958), s’ouvre à diverses influences qu’il assimile de manière personnelle, loin de tout post-modernisme. Si l’on peut y distinguer des traces de Sibelius, du free-jazz, du post-punk, du minimalisme américain ou des musiques traditionnelles (Asie du sud-est), Lindberg n’en adopte pas moins les fondements du sérialisme américain de Babbitt et de la Set theory de Forte. Le spectralisme contribue à l’élaboration de son écriture harmonique, associé au principe de la chaconne. À partir des années 1990, il aspire à une pureté des sonorités, une légèreté de l’ornementation et trouve dans l’orchestre sa formation de prédilection. Il tend à émanciper l’individualité virtuose de la masse en préservant les effets de texture.
Photo : © Philip Gatward