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Olivier Cadiot en studio

  • Publié le 16 avril 2019

Publié chez P.O.L. début 2015, Providence d’Olivier Cadiot n’est pas un texte écrit pour la scène, moins encore pour que l’informatique musicale s’en empare. Non : c’est un quadri-récit, écrit à l’imparfait, dans lequel on ne croise pas moins de deux marquises (jumelles) que l’on imagine facilement sortir à cinq heures, mais aussi William Burroughs (cryonisé) et quelques autres personnages que Cadiot déjante à l’envi dans un condensé rapide de plusieurs siècles de littérature (la deuxième partie, intitulée Illusions perdues, est selon les mots de l’auteur « une sorte de Balzac en accéléré »). Un texte que, soudainement, presque sur un malentendu, ou sur un coup de tête, on dédie à la scène, vers une forme d’accomplissement vocal ou du moins sonore.

LES ENJEUX TECHNOLOGIQUES

« Le son lui-même propose un espace théâtral, dit Ludovic Lagarde, l’événement sonore fait surgir des formes sur le plateau. » À ce titre, l’informatique de l’Ircam n’est plus simplement un soutien ou une sonorisation. C’est un vocabulaire élaboré en commun, qui permet de modeler la réalité scénique. Le travail s’oriente notamment vers les traitements de la voix et le travail de l’espace scénique.

PRÉCÉDENTS PROJETS À L'IRCAM

Ce sera la troisième expérience à l’Ircam du trio Cadiot/Lagarde/Poitrenaux après Un mage en été et Retour définitif et durable de l’être aimé (et sa quatrième expérience avec l’électroacoustique, si l’on compte la pièce sonore Le Colonel des Zouaves, en 1997, en collaboration avec Gilles Grand). Providence a fait l’objet d’un premier laboratoire/lecture dans le cadre du festival ManiFeste-2016.

Photo : © Pascal Gely

Teaser : Providence

  1. Teaser : Providence

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